Les actualités économiques de l’heure, démystifiées. C’est le rendez-vous que proposent nos experts Stéfane Marion et Denis Girouard.
11 juin 2025 Transcription
Dans cette capsule: Performance des marchés | Devises | Économie canadienne | Changements structurels
2 mai 2025 Transcription
Dans cette capsule: Tarifs douaniers | Stagflation | Marché du travail | PIB du Canada
15 avril 2025 Transcription
Dans cette capsule: Tarifs douaniers | Inflation | Performance des marchés | Ralentissement économique | Dollar canadien
11 mars 2025 Transcription
Dans cette capsule : Performance des marchés | Guerre commerciale | Réglementation | Ralentissement économique
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Bonjour tout le monde, bienvenue à impact économique. Aujourd'hui, nous sommes le 11 juin 2025 et je suis en compagnie de notre chef économiste Stéfane Marion. Bonjour Stéfane.
Bonjour Denis.
Approche un peu différente aujourd'hui, tellement de changements structurels, qu'il faut les aborder.
Plein de choses. À commencer peut-être pour démystifier ce qui se passe avec les États-Unis. Donc, on parle beaucoup d'incertitudes au niveau mondial, mais l'incertitude frappe aussi les entreprises américaines Denis, dans le sens où c'est vrai que le dernier rapport d'emploi fait état d'une création totale d'embauche aux États-Unis, mais remarque que les entreprises deviennent de plus en plus frileuses à embaucher à temps plein. Pourquoi? Ben, on connaît mal le plan d'affaires dans un contexte d'incertitude tarifaire.
Donc ça se traduit automatiquement par des emplois temporaires versus des emplois plus réguliers, à temps plein, parce que justement on sait pas trop ce qu'on va faire ces employés-là dans le proche avenir.
Donc avant de s'engager à moyen terme, les entreprises doivent avoir un peu plus de visibilité. Puis ce manque de visibilité là se traduit aussi sur la performance boursière aux États-Unis parce qu'on constate que bon, il y a un rattrapage qui s'effectue aux États-Unis, puis bien que la bourse aux États-Unis rattrape son terrain perdu, on n'a pas encore atteint le sommet du mois de février dernier. Donc, le marché boursier américain c'est pas celui qui performe le mieux actuellement. En fait, il y a beaucoup d'incertitude par rapport au plan d'affaires à venir là, puis au niveau des profits bien évidemment.
Puis on se reportera à croire que cette performance-là du marché boursier, elle est mondiale dans le fait que les investisseurs sont mondiaux. Mais, par contre, au même moment on voit que le dollar US perd quand même, continue à perdre de la valeur. Donc, c'est des investisseurs américains qui achètent la bourse américaine et non les étrangers présentement.
De façon illustrée, donc t'as des gens qui achètent la bourse américaine parce qu'il y a une remontée, mais je peux te confirmer que ce sont pas les étrangers parce que eux boudent encore les actifs américains, que ce soit des obligations ou des actions. La performance du dollar américain, elle est très mauvaise de trimestre-ci. Déjà une culbute de plus de 3.5 points de pourcentage. Donc, le dollar américain sous pression reflète ce que tu dis, c'est que les investisseurs étrangers, tant qu'ils auront pas mieux compris la politique économique américaine, ça donne une petite gêne. Donc, un marché américain qui est moins performant qu'ailleurs sur la planète.
Ou peut-être une des premières fois dans l'histoire, ou, en tout cas, ça arrive pas souvent, c'est que le Canada est totalement à l'opposé, alors que là aujourd'hui notre bourse connaît des nouveaux sommets alors qu'on vient de dire les Américains, c'est le contraire.
Puis malgré que mon taux de chômage est à 7%, donc au niveau cyclique, on est impacté négativement par les tarifs américains. On peut pas s'engager, mais ce qu'on sait, c'est que dans la foulée de l'élection au niveau du gouvernement fédéral, le gouvernement est soudainement devenu beaucoup plus pragmatique et le discours du trône déposé par le Premier ministre Carney au mois de mai fait état d'une volonté d'améliorer le sort économique du Canada. Donc, je peux te dire que les investisseurs, qu'ils soient canadiens ou étrangers, ont pris bonne note de l'engagement du fédéral qui, pour la première fois en plus d'une décennie, se concentre sur une meilleure performance de l'économie, de sorte que le marché, lui, le marché boursier canadien, lui, atteint un nouveau sommet malgré nos défis au niveau cyclique, avec ce taux de chômage qui est en hausse.
Cette performance-là est pas strictement dans un secteur parce qu'on voyait souvent c'était l'énergie qui était porteur dans le marché boursier canadien. Cette fois-ci, c'est pas ça.
Ben si on relance l'économie canadienne, on veut relancer le marché des capitaux. Donc faut pas s'étonner que dans ce contexte-là, les banques canadiennes, les financières au Canada atteignent les nouveaux sommets. Mais t'as absolument raison de souligner que si je suis prêt à relancer l'économie canadienne, redéployer du capital privé au Canada, de croître l'investissement, ben il y aura plusieurs secteurs qui vont bénéficier. Donc il y a les matériaux, les produits industriels, la consommation discrétionnaire, aussi les financières, donc en général donc c'est quand même pas un seul secteur. T'as absolument raison de mentionner si ça devient de plus en plus diffus, donc ça c'est une excellente nouvelle que ce soit pas restreint un secteur, donc c'est un engouement pour l'ensemble des actifs boursiers canadiens qu'on voit actuellement.
Ça, ça se transpose aussi sur le dollar canadien. On le voit, à l'instar de dollar US, dollar canadien fait des nouvelles percées.
T'as raison. Puis ça peut frustrer certains exportateurs parce que le dollar canadien connaît ses meilleurs moments en plus de 4 ans présentement. Donc, encore une fois, cette vision que, malgré les défis cycliques avec lesquels on doit composer avec les tarifs américains, ce qui est déployé au niveau structurel, avec l'engagement des gouvernements à devenir des politiques plus porteuses pour l'économie, ça se traduit par des gens qui disent Oh, savez-vous quoi, le Canada semble intéressant dans ce contexte-là.
Ben on le voit, Monsieur Carney est en poste depuis peu, mais il prend déjà des décisions et des décisions importantes qui amènent ce niveau de confiance là des investisseurs dans le marché canadien, parce que là il y a quelqu'un qui commande à Ottawa puis il sait exactement où il s'en va.
Tu sais Denis, c'est l'engagement par rapport à relancer l'économie, mais aussi des choses concrètes de dire, ben, le Canada ne sera plus exclu de l'OTAN avec les dépenses les plus moribondes en dépenses militaires, donc je m'engage à revenir dans le camp de l'OTAN, puis de remettre mes dépenses à niveau, donc j'augmente soudainement, je vais passer de 40 à 60 milliards mes dépenses militaires. C'est pas juste de dire que je m'en vais dans le militaire, c'est de dire que je peux relancer à la fois le militaire, puis dire ben, j'aurai un programme d'approvisionnement qui soit porteur pour les entreprises canadiennes. Donc ça m'amène à être beaucoup plus optimiste par rapport au secteur industriel canadien et aussi du secteur manufacturier Denis.
Il était temps parce que tu nous amène d'un parallèle qui fait mal. Quand on se compare à l'Irlande, ça fait peur.
Puis je sais que tu marchais en Irlande puis qui est même pas dans mon graphique, mais vous savez, lorsqu'on a des dépenses militaires les plus faibles des pays du G7, souvent ça va refléter un secteur industriel qui est moribond. Puis, ce qu'on voit au Canada, c'est qu'avec ce qui s'est passé dans les dernières années, on n'a pas déployé nos politiques économiques de façon optimale. Ben, j'ai eu une érosion du secteur manufacturier sans précédent, de sorte que, croyez-le ou non là, Denis, la taille du secteur manufacturier canadien est plus petite que celle de l'Irlande qui a une population de 5 000 000, alors que nous, on a une population de 41 000 000. Donc, Denis c'est un réveil brutal donc on doit relancer notre économie. Puis, je pense que c'était c'est bien accueilli par les investisseurs, donc finalement on fait quelque chose.
Tu veux aussi souligner l'ampleur des difficultés de construire les entreprises, tout ça à travers toute la réglementation, mais la prochaine slide elle fait peur.
Ben, ce que je veux démontrer c'est pourquoi l'Irlande a explosé, ils ont pas les avantages comparés du Canada au niveau de l'approvisionnement en ressources naturelles, en énergie, le bassin de population n'est même pas là, donc pourquoi, comment eux l'ont fait? Ben, ils ont eu des réglementations moins punitives pour le secteur privé alors que nous on en a rajouté beaucoup, Denis. On a ajouté pour la coquette somme de 320 000 mesures par le gouvernement fédéral seulement depuis 2005.
Là tu exclus provincial et municipal.
Il y a pas de province, il y a pas de municipal là-dedans. Au gouvernement fédéral, à lui seul, est responsable de 320 000 réglementations pour le secteur privé canadien. Au secteur manufacturier, Denis, il y a une raison pour laquelle l'érosion, on a rajouté 32 000 réglementations du secteur manufacturier au cours des 20 dernières années, puis on se retrouve à 110 000 mesures présentement. Donc, faut donner à notre secteur privé la capacité de s'exprimer. Puis la meilleure façon de le faire, ça serait pour le gouvernement fédéral de montrer l'exemple et d'abaisser, d'éliminer une bonne partie de la réglementation là, comme on le fait ailleurs dans le monde. Donc, ça serait la meilleure nouvelle pour attirer le capital en solde canadien.
Ben merci Stéfane, merci pour toutes ces mises au point qui sont structurellement importantes parce qu'on vit des changements importants présentement, puis ça, ça ouvre la lumière sur, probablement, le positivisme qu'il peut avoir sur le Canada l'année prochaine.
Mais je pense Denis que les investisseurs se trompent pas. Je pense que c'est peut-être les moments les plus optimistes pour l'économie canadienne en plus d'une décennie. Reste à savoir maintenant la prochaine étape, c'est la rencontre du G7 entre Monsieur Carney et Monsieur Trump dans les prochains jours qui sera très très importante parce que si on peut concrétiser une meilleure relation avec les États-Unis, puis que le gouvernement fédéral s'engage à rendre plus facile le déploiement du capital privé au Canada, Denis, les valorisations, les écarts de valorisation dont on en a souvent parlé entre les États-Unis et le Canada vont s'estomper donc.
Stéfane, ça fait longtemps qu'on n'a pas été optimiste de même.
C'est la cravate de l'optimisme.
C'est ça. Merci beaucoup. Merci à vous tous de vous joindre à nous pour ces magnifiques capsules. On se revoit d'ici quelques semaines, à bientôt, merci.
Bonjour tout le monde, bienvenue à Impact économique. Aujourd'hui nous sommes le 2 mai 2025, je suis comme à l'habitude en compagnie de notre chef économiste Stéfane Marion. Bonjour Stéfane.
Bonjour Denis.
On fait un retour sur les rendements.
Que de bouleversement depuis un mois. Je dirais Denis, que toutes les classes d'actifs sont redevenues positives, année à date donc en date du premier mai, sauf pour une.
On imagine.
Les États-Unis, donc encore un manque à gagner année à date, une certaine incertitude au niveau de ce qui se passe avec les politiques économiques de la Maison Blanche.
Oui, puis parlant de politiques économiques, ben les tarifs ça bouge. Là depuis notre dernière rencontre, ils ont commencé à diminuer, mais qu'en est-il?
Ben c'est ça, donc y a une remontée un peu partout parce que bon, la Maison Blanche est en train de revoir à la baisse ses tarifs. C'est vrai Denis, qu'on est passé de 32% à 26%.
En moyenne.
En moyenne, puis maintenant on est à 23%, donc il semble y avoir une certaine volonté de Washington d'exempter certains produits, mais à 23% Denis, il en demeure pas moins qui a un impact au niveau de l'économie, donc on verra ce que comment ça se transmet au niveau des bénéfices au cours des entreprises, au cours des prochains trimestres, évidemment avec bénéfices des entreprises, on parle de l'emploi et donc la robustesse l'économie en général.
Puis, depuis notre dernière rencontre, on parle encore beaucoup plus de stagflation, donc les prix, la productivité, il semble y avoir une vraiment une, pas une dichotomie, mais les 2 suivent là une ligne qui est inversée, mais pas bonne.
Non, puis en fait ce qu'on sait Denis, c'est que le PIB était négatif au premier trimestre, légèrement négatif, mais au niveau des entreprises manufacturières aux États-Unis, je peux confirmer que la production était négative. Par contre, le prix monte parce que les tarifs montent, donc l'impact sur le plan d'affaires des entreprises américaines est bien palpable. Plusieurs entreprises refusent maintenant de donner des prévisions par rapport à la croissance du bénéfice parce que ils ne savent plus sur quel pied danser par rapport à la tarification à laquelle ils devront faire face au cours des prochains trimestres. Mais oui, Denis, l'enjeu que l'on voit présentement, c'est que le prix payé par les entreprises est plus élevé alors que la production est en baisse. Donc, il semble y avoir une contraction sur les marges bénéficiaires. Et contrairement à la période pandémique, je ne reçois pas de chèque du gouvernement pour stimuler la consommation donc la capacité de passer les hausses de prix, elle est beaucoup moins probante, donc, ce qui pourrait dire des plans d'affaires moins agressifs au cours des prochains trimestres et peut-être un marché de l'emploi plus mou.
Parlons de l'emploi, aujourd'hui c'est le chef de l'emploi aux États-Unis, une surprise parce que la création d'emplois était un petit peu plus grande que attendue, et puis le taux de chômage relativement stable par rapport au mois précédent.
C'est vrai Denis, il ne faut pas être complaisant par rapport à ça parce qu'en général lorsqu'une compagnie fait face à des incertitudes au niveau de son plan d'affaires, elle va attendre une confirmation que les commandes ne sont pas au rendez-vous avant d'impacter l'emploi. Donc tu as absolument raison de souligner que le taux de chômage aux États-Unis est à peu près stable à 4.2% depuis la 2e moitié de 2024, donc c'est en forte hausse par rapport à 3.6%, Mais sur une base historique, ça semble pointer vers une certaine résilience, mais encore une fois pour pas être complaisant parce que je pense qu'en 2e moitié de l'année, la baisse de production pourrait se refléter sur le marché de l'emploi. Et c'est ça qui est à même de faire reculer le président de façon plus agressive au niveau des tarifs.
Ce matin le président était content, là.
Oui oui oui, mais faut pas être complaisant non plus parce que toujours ce délai-là. Mais la raison c'est tant et si longtemps qu'il y a cette résilience-là, il va dominer la ligne dure au niveau des tarifs risque de demeurer ce qui fragilise peut-être les bénéfices et donc faut pas non plus ambitionner trop avec la remontée de la bourse présentement à 26%, les tarifs demeurent, ou à 23%, ils demeurent prohibitifs.
Ouais, puis si on s'en vient au Canada, ben même chose un petit peu, production industrielle à la baisse, le PIB à la baisse, c'est pas beau, les chiffres sont pas bons.
Ben, on est frappé nous aussi, sauf que contrairement aux États-Unis, on semble avoir une croissance positive au premier trimestre. Cela étant dit Denis, avant on a une croissance de la population qui demeure quand même très élevée par rapport à la moyenne du OCDE.
Ouais le graphique dément un peu la situation, on voit une baisse mais ça reste une baisse à partir du niveau très haut.
Donc, on a une croissance comme tu dis population 2.8%, on est à la baisse de 3.6%. Remarque, par contre, le PIB à 1.6%. Ce qui est anormal pour l'économie Denis, c'est d'avoir la ligne bleue qui croit moins rapidement que la ligne rouge. Ça veut dire que sur une base par habitant, j'ai une décroissance de l'économie et ça, ça doit absolument être corrigé par nos politiciens. Fort heureusement, on a eu une élection.
Dans les 2 cas, que ce soient les conservateurs ou les
libéraux, puis c'est les libéraux qui ont gagné, on parlait quand même
d'améliorer l'économie. Ça, c'est un chantier important pour le
Premier ministre Carney. Je dois corriger cette situation-là.
Cette situation-là va se corriger par des investissements qui doivent être faits par tout le secteur manufacturier dans le fond.
Mais comment en arriver à stimuler l'investissement des entreprises qui stagnent depuis une décennie, ce qui est sans précédent dans l'histoire canadienne. Tu l'as dit Denis, et je dois améliorer la visibilité pour nos entreprises. Donc, il faut absolument que Monsieur Carney soit en position de renégocier l'accord de libre-échange avec les États-Unis et le Mexique, sinon qui va s'établir ici, ne sachant pas-
Surtout de la compétition au Sud va être encore plus grande parce que les corporations à travers la planète vont vouloir aller aux États-Unis pour avoir accès au marché américain compte tenu de la politique américaine.
C'est absolument vrai, donc je dois enlever cette incertitude-là, donc relier-
Donc il faut améliorer la fiscalité ici.
Corriger.
Au plus compétitif.
Oui, corriger les accords de libre-échange, donner une visibilité à ce niveau-là, mais en même temps s'acheter un peu de temps en même temps en corrigeant les incongruités de l'économie canadienne. La fiscalité qui est beaucoup trop onéreuse pour les entreprises canadiennes dans un contexte de la devise s'apprécie, on en a parlé la dernière fois. L'autre chose, Denis, les barrières interprovinciales, il faut les faire tomber, là.
On en parle beaucoup, mais y a pas grand chose qu'on entend là comme réalisation.
Ben c'est ça, c'est le chantier de Monsieur, Monsieur Carney n'aura pas le temps de reprendre son souffle là faut vraiment s'attaquer à cette incertitude.
Il faut qu'il rencontre Monsieur Trump mardi prochain, la première chose.
Ça commence par ça, puis aussi il faut parler de toute la réglementation au Canada. On en a peu parlé pendant l'élection canadienne, mais là l'élection est derrière nous pour Monsieur Carney, c'est de faire en sorte -
Faut passer à l'action.
Ah oui, ah oui, il faut passer à l'action, puis c'est le graphique le plus important, si on est canadien, c'est ça. Nos entreprises doivent investir au Canada, il faut stimuler cette ligne rouge. Remarquez qu'aux États-Unis l'investissement des entreprises a doublé, Denis, depuis une dizaine d'années, c'est pas le cas au Canada. C'est ce qui fait en sorte de nous remettre sur la voie d'une économie en bien meilleure santé. Puis, qui sait, de résorber l'écart de valorisation entre le marché boursier canadien et américain, ça passe par là, Denis.
Et bien, beaucoup de choses à venir. Merci Stéfane, merci à tous de nous écouter. On se revoit début juin, au revoir.
Bonjour et bienvenue aujourd'hui, 15 avril 2025, Impact économique. C'est notre 5e anniversaire. On a commencé en avril 2020, au tout début de la pandémie. Et aujourd'hui on est en pleine guerre tarifaire. Donc ces vidéos-là qui parlent à tous nos clients, donc 8000 par mois sont très importants. On a une responsabilité, une grande responsabilité comme institution financière de partager ce que l'on voit, de partager nos opinions également sur l'état de la situation, l'économie et également ce qu'on pense, ce qui ce qui peut arriver avec les politiques américaines en ce moment qui inquiètent beaucoup de monde. Et donc c'est très opportun de continuer nos impacts économiques. Denis Girouard accompagne Stéfane Marion depuis quelques années et on se fait un plaisir de vous rejoindre à travers ce média. Alors sans plus tarder, je passe la parole à Stéfane et Denis Girouard.
Stéfane, on en est où dans les tarifs ?
Ouais puis en passant, merci Laurent de nous rappeler qu'on est 5 ans plus vieux. Le décompte Denis, c'est beaucoup de tergiversations à Washington, on est passé de 2% à 10% à 32%, puis en date de ce matin. Donc c'est pour ça que Laurent a mentionné le 15 avril, nous sommes présentement à 26%, ce qui nous met dans une situation a un peu troublante étant donné qu'à 26%, la dernière fois qu'on a vu ça, c'est 1901, Denis. Donc je pense que c'est punitif pour l'économie américaine de subir une structure comme ça.
Effectivement. Puis en même temps bien les attentes inflationnistes doivent augmenter de concert avec ces tarifs-là.
Bien il n’y a pas juste les étrangers qui sont pas contents de tout ça. Les consommateurs américains commencent à être inquiets parce que les anticipations d'inflation dans la prochaine année c'est presque 7%, Denis. C'est énorme.
40 ans.
Puis les années 80 alors que l'inflation était avec des taux d'intérêt qui étaient presque près de 20%. Donc c'est un peu spectaculaire ce changement-là. Donc, lorsque des gens anticipent beaucoup d'inflation comme ça, on s'entend qu'ils sont pas très confiants, puis la confiance des consommateurs est en chute libre, Denis. Puis ça je pense que ça peut amener une ponction au niveau de l'économie américaine.
Donc ralentissement économique, mais qu'en est-il des marchés boursiers ?
Ah ben si les consommateurs sont pas contents, les marchés boursiers ils peuvent pas être contents parce que là c'est les 2/3 de l'économie américaine. Puis ce qu'on constate c'est que la bourse américaine depuis son sommet, elle a beaucoup corrigé. On est allé jusqu'à moins 19% Denis, on n'est pas allé au moins 20% qui déclencherait un marché baissier ou "bear market" en français moins 19%, on est revenu et c'est quand même ce qui est intéressant sur ce graphique-ci, c'est de montrer que le Canada demeure résilient par rapport à l'Europe et par rapport au S&P 500. Donc ça peut sembler contre-intuitif de dire que le Canada est visé dans la guerre tarifaire, mais il semble y avoir une certaine perception à l'effet que le Canada peut être un peu plus résilient au niveau des marchés, puis peut-être de son économie.
En même temps, on voit que l'entente de libre-échange nous a un peu mis à l'écart de tous ces tarifs-là mondiaux, là, ça nous a aidé un petit peu.
Oui.
Pas dans tous les secteurs, mais dans certains secteurs.
Ce qui aide, Denis, c'est que les gens semblent bouder le dollar américain. Donc le dollar américain maintenant est en baisse de près de 5% depuis le début de l'année. Donc il semble y avoir un sentiment au niveau des investisseurs, puis des grands fonds de pension, puis des banques centrales de dire bien woah, je comprends pas trop ce qui se passe donc je veux diminuer ma pondération en actif américain, ce qui entraîne un dénouement qui est un peu spécial. Normalement la bourse corrige, le dollar américain devrait s'apprécier. Or maintenant c'est pas le cas, donc ça explique un peu aussi ce qui se passe par rapport au Canada.
Donc plus d'inflation qu'on va importer, avec les tarifs?
Oui, puis l'enjeu qu'on a pour l'inflation, mais ça vient miner ton plan d'affaires comme corporation, parce que tu dois te financer à plus d'inflation, tu dois te financer à une structure de taux d'intérêt plus élevé.
Parlons-en du financement, les taux d'intérêt ont bougé beaucoup.
Puis pour la dette corporative, Denis, c'est que la dette gouvernementale, elle monte, mais au niveau des de la dette corporative qui est très, extrêmement importante parce que les entreprises américaines, plus qu'avoir des relations bancaires, se sont dirigées vers des émissions de dette corporative directement au marché. Or, les écarts de taux d'intérêt maintenant explosent parce que les gens sont plus certains du plan d'affaires des entreprises dans un contexte de guerre tarifaire. Donc, le coût de financement est beaucoup plus élevé. Denis pour te donner une idée-là le chiffre c'est une entreprise de pacotille, donc "high-yield" en français, ton taux de financement présentement c'est du 8%.
Wow bon. Tout va mal, on commence à parler de stagflation. On parle tu de récession aussi?
Avec ce qui se passe Denis, on est tous un peu mélangés donc on a ressuscité dans notre groupe qui est disponible sur notre site en passant ressuscité un suivi mensuel de probabilité de récession. Vous pouvez voir qu'il commence à y avoir du rouge puis du jaune sur la page. Donc, tout ça pour vous dire, je vous évite de devoir parler de chaque chiffre. Mais si je le mets au total, ça nous donne une probabilité de récession aux États-Unis autour de 40%. Donc c'est pas le scénario de base, mais clairement c'est un risque important pour l'économie américaine dans les prochaines semaines, dans les prochains mois.
Puis au même moment, contre toute attente, le dollar canadien fait de mieux en mieux.
Bien, Denis, si tu boude le dollar américain, tu dois aimer quelque chose en contrepartie. Donc les gens ont dit bien, le huard semble attrayant présentement, donc une appréciation de plus de 5 sous dans par rapport au dollar américain récemment. Donc ça aussi c'est un peu contre-intuitif lorsque normalement le marché corrige, dollar canadien devrait être sous pression. Or, si je boude les actifs américains, ben je suis en train de regarder d'autres choses. Et par rapport au Canada présentement, c'est le huard semble avoir la côte par rapport à plusieurs investisseurs étrangers.
Ici, on voit souvent comme tu l'as dit tantôt, là les taux
tarifaires augmentent, augmentent, augmentent mais qu'en est-il pour
le Canada parce qu'on a l'entente de libre-échange. C'est quoi les
vrais tarifs effectifs ?
Bien, il y a beaucoup de, les gens sont un peu mélangés parce que tout bouge à tous les jours. Mais je vais le résumer comme ça-là Denis. Si on n'avait pas d'accord de libre-échange présentement, on ferait face à 24% de structure de taux effectif tarifaire sur le Canada.
Au moment où on se parle, on est à 5.7%. Pourquoi Denis ? Parce que l'énergie canadienne exportée aux États-Unis, qui est une grosse composante dans une exportation, bien elle n'est pas taxée. Donc le tarif effectif sur l'économie canadienne, c'est pas du 24%, c'est pas le minimum de 10% dont Monsieur Trump a mentionné, on est à 5.7%.
Là si je t'écoute, faut pas que Monsieur Trump voit ça parce qu'il aimerait pas ça, faut être à 10.
Non mais je pense que ça le contente parce qu'il sait très bien que taxer l'énergie canadienne en rajouterait davantage sur les pressions d'inflation. Mais Denis, ce qui est intéressant, c'est que s'il y a plus d'entreprises canadiennes qui deviennent conformes, qui s'enregistrent, qui s'autodéclarent conformes à l'entente de libre-échange, on pourrait sortir une structure tarifaire à 4.2%. Tu comprends maintenant pourquoi les gens disent bien peut être le Canada, c'est une valeur refuge dans un contexte où on est peut-être l'économie une des moins pénalisées dans le contexte, nonobstant le fait qu'il y a des tarifs prohibitifs sur l'aluminium présentement, beaucoup d'incertitude au niveau du secteur automobile, mais au total c'est 5.7% donc c'est moins taxant pour l'économie canadienne.
Donc on l'aime le Canada, mais on l'aime le dollar canadien. Puis on le voit dans les réserves détenues par les banques centrales.
Oui, puis les banques centrales en rajoutent Denis, on est la 5e monnaie la plus détenue par les banques centrales, présentement. 3% de toutes les réserves officielles mondiales sont dirigées vers le dollar canadien. 3%, ça peut sembler un petit chiffre, Denis, mais si je te l'exprime en milliards de dollars, tu vas dire, mais là, ça commence à faire beaucoup. Parce que pour la première fois de l'histoire canadienne, il y a plus de 450 milliards de dollars détenus par les banques centrales étrangères qui préfèrent réduire leur pondération au niveau du dollar américain, puis d'augmenter par rapport à d'autres devises, dont le dollar canadien donc. Mais encore une fois, Denis, on est encore dans un environnement un peu inconnu. Mais, la raison à savoir pourquoi le dollar canadien fait bien présentement, c'est que les banques centrales sont intéressées à en accumuler.
Bien, merci Stéfane, merci pour toutes ces informations. Merci Laurent. Nous vous remercions comme à l'habitude de nous écouter on apprécie beaucoup. Espérons que ça va durer un autre 5 ans.
Bien Denis, peut-être pour l'émission mais on s'entend que pour les prochains mois ça va être quand même être difficile pour les marchés financiers-là.
Ouais effectivement, mais on va être là pour vous raconter toute l'histoire espérant vous revoir en début mai. À la prochaine. Merci.
Bonjour tout le monde, bienvenue à Impact économique. Aujourd'hui nous sommes le 11 mars 2025, je suis en compagnie de notre chef économiste Stéfane Marion. Bonjour Stéfane, beaucoup d'eau ont coulé sous les ponts depuis notre dernière rencontre.
Mon Dieu Denis, ça va vite quand même. Les fondements mêmes, les fondamentaux par rapport à l'économie américaine puis mondiale aussi semble s'effriter. Pour la première fois en 2 ans même, on pourrait assister à une contraction de l'économie des services qui Denis représente en général les 2/3 de l'économie américaine donc— c'est pas, on est en train de prouver qu'il est faux que la menace d'une guerre tarifaire n'a aucun impact sur l'économie via même l'incertitude.
Puis en même temps le marché obligataire nous envoie aussi un message présentement là.
Oui donc c'est pas juste certains sondages à l'effet que l'économie se détériore, le marché obligataire en a pris note. Puis la courbe des taux d'intérêt est en qui s'était pentifiée est en train de s'aplanir donc, historiquement, c'est un présage d'une économie qui a beaucoup moins de vitalité au cours des prochains mois.
Ou un ralentissement possible, accéléré, à venir.
L'amplitude de la détérioration sera à voir au cours des prochains mois mais clairement c'est pas une accélération donc ça pourrait miner même les perspectives de profit des entreprises.
Même à la suite de cette tendance là sur le marché, sur le marché obligataire on voit aussi que le marché boursier on a commencé à voir des signaux entre l'Europe puis l'Amérique du Nord qui sont vraiment contradictoires aux différents.
Ben en général, les marchés boursiers vont pas bien depuis le début de l'année Denis, donc même de ce mois-ci qui est pas terminé, là c'est déjà 4.2% à année à date les marchés boursiers sont en baisse, mais on remarque que les États-Unis sont les plus frappés alors qu'en Europe puis même au Canada depuis l'année à date, ça demeure, surtout en Europe ça demeure positif. Donc, il y a une certaine rotation sectorielle qui est en train de s'effectuer. Mais par rapport aux États-Unis, on est en train de remettre en doute justement cette accélération de l'économie américaine en 2025.
Mais en même temps, quand on regarde le secteur extérieur américain, les exportations, c'est intéressant de s'y attarder un petit peu puis de voir l'importance de ce fameux secteur-là.
Oui, parce que les États-Unis, bien que les gens, il y a beaucoup d'économistes, puis dont les gens qui conseillent le président américain qui ont dit c'est pas grave une guerre tarifaire parce que les exportations c'est seulement 11% du PIB américain, au Canada c'est plus de 20%. Mais là où les gens ont fait fausse route, c'est que bien qu’il y a une certaine résilience pour l'économie, je peux pas affirmer la même chose pour le marché boursier américain, Denis, qui le S&P 500 qui est composé de multinationales qui génère 41% de leurs ventes, donc une grosse partie des profits à l'étranger. C'est là où que ça a été en train de rattraper l'économie américaine puis la raison pour laquelle le marché boursier américain est plus frappé que les autres, c'est ça, c'est une barre très importante des revenus et des profits. Puis on en a parlé souvent Denis, le marché boursier américain c'était la perfection attendue encore cette année-là.
Puis en même temps ce qu'on sait c'est que ces exportations-là, c'est pas tellement dans le secteur industriel où manufacturier, c'est vraiment dans un autre secteur que tout le monde connaît–
Un secteur qui a été tellement porteur pour l'économie américaine, on parle des 7 compagnies les 7 magnifiques aux États-Unis, compagnies de la haute technologie qui eux génèrent 56% de leur ventes à l'étranger. Donc Denis, dans ce contexte-là, est-ce que tu t'étonnes si je te dis que le marché boursier américain est en baisse de 9% depuis son récent sommet, mais au niveau du Nasdaq, donc la haute technologie, c'est près de 14%? Qui plus est, Denis, là ou peut-être c'est un réveil pour les compagnies américaines. Le secteur bancaire est en baisse de plus de 16%. Pourquoi Denis? C'est parce que 92% des flux commerciaux internationaux sont générés en dollars américains et si tu remets en question ta chaîne d'approvisionnement, ça devient soudainement moins profitable pour le secteur bancaire américain. Je pense que Washington devra digérer au niveau du président et ses conseillers devront digérer l'impact véritable d'une guerre commerciale pour les prochaines semaines.
En parlant du dollar américain, du billet vert, lui aussi en prend pour son rhume là.
Ben Denis, t'as mis l'emphase tout à l'heure, pourquoi la bourse européenne semble— c'est peut-être contradictoire de dire que la bourse européenne fait bien présentement, t'as un changement des répartitions des investissements, répartition des actifs au niveau géographique, l'allocation est en train de dire peut-être que dans un contexte, j'ai pas de conviction pour avoir aux États-Unis, peut-être qu'il y a une volonté de relancer l'économie dans la zone euro. Tout ça pour dire que le dollar américain est affaibli par rapport au yen par rapport à l'euro, donc c'est une baisse de 5% depuis le début de l'année. C'est substantiel. Donc Denis il y a un changement de rhétorique ou de vision par rapport à la robustesse des marchés financiers puis des États-Unis au cours des prochains mois.
Si on revient au Canada, on voit aussi l'impact des tarifs à venir déjà sur le secteur extérieur canadien, on a vu la balance commerciale exploser.
Donc Denis c'est vrai que le dollar américain c'est pas juste dopé par des investisseurs, y a aussi les flux commerciaux. Or, étant donné qu'il y avait une menace tarifaire, les compagnies américaines sont dit mon Dieu, on importe comme jamais. Donc le déficit commercial américain s'est fortement dégradé. Puis bon ça va, je vais pas t'étonner en disant que au Canada, ça s'est amélioré de sorte que le surplus commercial pourrait contribuer jusqu'à 5 points de pourcentage au PIB canadien au premier trimestre. Donc Denis, je me retrouve dans une situation mon PIB pour être négatif aux États-Unis au premier trimestre à cause d'une recrudescence, en fait, d'un saut sans précédent les importations, puis au Canada je deviens positif malgré que c'est nous qui subit la menace tarifaire. C'est quand même–
C'est un peu contradictoire.
C'est un peu contradictoire mais—
En même temps c'est temporaire.
C'est temporaire et il ne faut pas ambitionner que la croissance du PIB au premier trimestre au Canada doit être, va s'étendre au reste des autres trimestres Denis, d'autant que le président vient d'annoncer aujourd'hui que les tarifs sur l'aluminium, l'acier pourraient être de 50% à partir de demain. Ça veut dire que Denis y aura des baisses de taux au Canada au niveau de la Banque du Canada demain en termes de police d'assurance, mais l'économie canadienne demeure chancelante je pense, pour les prochains mois.
Tout à fait. Puis encore, on parle toujours de réglementation, réglementation. Tu veux nous glisser un petit mot là-dessus?
Denis, on a un nouveau Premier ministre au Canada, là qui vient d'arriver, je sais pas combien de temps ça va durer, mais on a un nouveau Premier ministre. On parle de faire face aux américains, puis d'y aller– les premiers ministres provinciaux qui ont décidé de mettre des taxes sur des tarifs à l'exportation pour les États-Unis. Je pense, c'est on fait peut-être fausse route parce que je pense que, ce qui serait salutaire pour le Canada, c'est de se questionner au niveau de toute la réglementation qui limite notre potentiel de croissance. Or Denis, y a 320 000 mesures présentement de réglementaires qui sont appliquées sur nos entreprises. Denis, 105 000 seulement dans le secteur manufacturier qui font en sorte de miner la croissance de l'emploi, la croissance de l'économie, mais surtout l'investissement des entreprises qui est clé pour relancer notre productivité. Donc, si seulement nos politiciens pouvaient s'y attarder. On sait que le président Trump dit toujours que le plus beau mot du dictionnaire, c'est les tarifs, mais on dirait qu'au Canada, c'est la réglementation. Donc c'est un message clair au niveau de nos politiciens, ça coûte pas grand chose aider l'économie canadienne. On n’est pas obligé de déployer des programmes budgétaires, mais on peut vraiment aider les entreprises canadiennes à faire face à un environnement hostile au niveau des tarifs en aidant avec la déréglementation.
Vraiment une occasion en or de s'y attarder présentement puis de corriger cette situation-là.
Denis, je pense ces occasions-là se présentent se profilent une fois par génération donc j'espère que nos politiciens vont faire quelque chose. Je pense que ce serait beaucoup plus porteur pour nous repositionner que d'y aller avec des tarifs sur des tarifs américains puis les représailles. Ça c'est la plus belle forme de représailles qu'on pourrait avoir— relancer nos propres industries.
Merci Stéphane et sur ces bons mots, merci à tous de nous écouter. On se revoit début avril en espérant que la planète va tourner un petit peu mieux. À bientôt.
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